La Journée internationale pour l'élimination de la fistule obstétricale a été célébrée le 23 mai dernier. « Sa santé, son droit : façonner un avenir sans fistule », tel était le thème de cette année Toutefois, cette maladie est évitable et peut être traitée.
Selon le rapport de l’UNFPA, dans le cadre cette Journée mondiale pour l’élimination de la fistule obstétricale, plusieurs défis sont encore à relever pour Madagascar afin d’atteindre l’objectif 2030. Il s’agit de la méconnaissance des risques liés à l'accouchement à domicile, ainsi qu’une barrière culturelle persistante. Par ailleurs, les ressources allouées et ou mobilisées pour lutter cette maladie sont encore faibles. Celles-ci ne permettent pas de faire une vaste campagne de sensibilisation et des opérations chirurgicales dans les zones reculées.
La fistule obstétricale est l’une des lésions les plus graves et les plus dangereuses susceptibles de survenir lors d’un accouchement. Il s’agit d’une perforation entre le vagin et la vessie et/ou le rectum, due à un travail prolongé et qui se produit en l’absence de soins obstétricaux rapides et de qualité. Elle provoque une fuite d’urine et/ou de matières fécales par le vagin, et entraîne à plus long terme des problèmes médicaux chroniques.
L’UNFPA travaille en collaboration avec le ministère de la Santé publique de l'ordre de Malte afin d’organiser des campagnes de réparation gratuites pour les femmes et filles atteintes de la fistule obstétricale. L’objectif visé par cette initiative est « A l’horizon 2030, Madagascar arrive à éliminer ce fléau ». En effet, c'est l'une des principales causes de morbidité maternelle dans le pays.
En tant que leader de la campagne mondiale pour l'élimination de la fistule obstétricale, cette Organisation onusienne renforce également les services de santé maternelle et les services obstétricaux d’urgence afin de prévenir l’apparition de cette lésion.
Anatra R.